
LE CLAN MORIMOTO
Le clan Morimoto puise ses racines dans l’Histoire légendaire du Japon. Les Morimoto affirment qu’ils ont fait partie des clans ayant rejoint le mythique Empereur Jinmu. Réputé être le Premier Empereur du Japon, Jinmu est une personne sur laquelle il n’existe aucune source historique fiable, et qui est mentionnée dans un ouvrage mythologique, le Kojiki. Si les Morimoto n’apparaissent pas dans les versions connues du Kojiki, ils prétendent détenir dans leurs archives un exemplaire du Kojiki où ils seraient mentionnés. La conquête du Japon par Jinmu, connue sous le terme de « Conquête orientale », le confronta principalement à Nagasunehiko. Jinmu parvint à défaire Nagasunehiko à Yamato, et le combattit une ultime fois près du Portail que Nagasunehiko avait créé pour invoquer les Grands Anciens. Les Morimoto prétendent et affirment avoir été chargés par l’Empereur Jinmu en personne de protéger le « Sanctuaire de Yoake », soit l’antique sanctuaire où Nagasunehiko fut enterré et scellé.
Suite à cela, les Morimoto affirment avoir fondé la ville d’Atarashï Yoake. Que cela soit vrai ou non, il est indéniable que le clan Morimoto est intimement lié à l’histoire de Atarashï Yoake.
Aujourd’hui, la famille Morimoto est l’une des familles les plus riches du Japon, et l’une des plus influentes. Elle intervient rarement directement, et dispose d’un vaste empire qu’elle administre par le truchement de sociétés diverses et variées. Elle a la mainmise sur Atarashï Yoake, et traite aussi bien avec les organisations criminelles que légales de la ville. Son influence est considérable, elle dispose de son propre lobbying auprès des membres de la Diète, et on dit même que les Morimoto connaissent de près la famille impériale. Leur fortune a commencé historiquement avec le commerce de la pêche, puis s’est développé au fur et à mesure que le Japon se développait.
Suite à la Seconde Guerre Mondiale, le clan Morimoto perdit beaucoup de membres, mais gagna en influence. De fait, les Morimoto ont à chaque fois su tirer profit des périodes troubles de l’histoire du Japon, lorsque l’effondrement du pouvoir institutionnel politique conduisait les gens à devoir chercher d’autres formes de protection. Cela fut notamment le cas lors de l’ère Sengoku, où l’affaiblissement du pouvoir des shoguns plongea pendant un siècle et demi le Japon dans de graves crises institutionnelles et guerrières. Avec leur argent et leur réseau d’influence, les Morimoto offraient à quiconque en avait besoin protection et sécurité, en échange d’une forte loyauté. Les Morimoto avaient fondé Atarashï Yoake, et en firent un sanctuaire. La ville étant éloignée des principales villes du Japon, elle offrait un refuge à de nombreuses personnes ayant tout perdu.
Les alliés les plus solides des Morimoto sont les Guramu. Les liens entre les deux familles sont profonds, et les Guramu ont toujours été le bras droit des Morimoto, leur police secrète. Ils étaient les machi-yokko de Yoake, soit d’anciens samouraïs et autres guerriers démobilisés, qui jurèrent allégeance aux Morimoto. Les Guramu devinrent ainsi le premier clan yakuza de la ville, et, encore à ce jour, l’alliance entre les Morimoto et les Guramu reste solide, inébranlable.
Dans les mois et années qui suivirent la Seconde Guerre Mondiale, les Morimoto surent se rendre à nouveau indispensables. Le Japon était alors ruiné, effondré, et, avec un voisin chinois converti au communisme, les Américains souhaitaient empêcher le communisme de se répandre au Japon. La CIA s’allia avec des Yakuzas pour leur fournir argent et moyens, en échange de leur aide à repousser les communistes. Atarashï Yoake fut une cible de choix pour les Américains, non seulement en raison du Portail qui s’y trouvait (et qui donna lieu à « l’Incident Yoake »), mais aussi parce qu’il s’agissait d’une porte d’entrée idéale pour les communistes. Si les Guramu obtinrent à cette occasion beaucoup de territoires et une grande fortune, les Morimoto, eux, obtinrent bien plus, des garanties auprès des Américains, mais surtout auprès des Japonais… Et notamment auprès de la famille impériale.
L’HISTOIRE SECRÈTE DE LA CAPITULATION JAPONAISE
Le 2 septembre 1945, l’Empire du Japon signa officiellement les accords de capitulation du Japon à Tokyo, mettant fin à la plus dévastatrice de toutes les guerres de l’Histoire. La véritable capitulation du Japon vint toutefois le 9 août 1945, lorsque l’Empereur Hirohito prit la décision de capituler. Cet acte fut perçu à l’époque comme une trahison par beaucoup d’officiers japonais, certains allant jusqu’à se suicider en se faisant seppuku. Aujourd’hui encore, les historiens glosent sur les raisons ayant conduit Hirohito à capituler.
Derrière l’Histoire, il y en a une autre, qui explique les choix de Hirohito.
Le 9 août 1945, le Japon connut la deuxième frappe nucléaire américaine à Nagasaki, et dans le même temps une offensive soviétique sur la Mandchourie. En début d’après-midi, les membres du cabinet impérial, les « Six Grands », se réunirent pour se concerter, en sachant s’ils devaient capituler ou poursuivre le combat, sans trouver un accord. Il y eut d’autres réunions dans la journée sans parvenir à un accord, avant que, finalement, dans la nuit du 9 au 10 août, l’Empereur n’annonce son intention de capituler. Cette décision fut si mal perçue par certains généraux qu’un putsch fut organisé, mené par Kenji Hatanaka. Lui et ses hommes parvinrent à occuper le Palais Impérial. Cependant, l’Histoire retient que Hatanaka renonça finalement à ce putsch, et ordonna à ses hommes de se disperser, avant de se suicider. L’Histoire ignore ce qui convainquit Hatanaka de renoncer à son putsch.
Le fait est, alors que ses hommes avaient pris le Palais Impérial, Hatanaka rejoignit l’Empereur, persuadé de le convaincre de renoncer à cette folie de capitulation. La mort à la défaite ! Il retrouva l’Empereur en pensant être seul avec lui, mais constata que l’Empereur était en compagnie d’une autre personne. L’Empereur lui expliqua que cette femme était celle qui l’avait convaincu de capituler. Celle-ci affirma venir de loin, et être l’une des épouses de l’Empereur Jinmu en personne, et être depuis tous ces siècles la gardienne secrète du Japon, et plus particulièrement d’un endroit très spécifique : le Sanctuaire de Yoake. Elle révéla à Hatanaka que les innombrables morts de la Seconde Guerre Mondiale avaient fragilisé des sceaux antiques instaurés par les Dieux eux-mêmes et par l’Empereur Jinmu. Elle lui parla de l’Incident Yoake, et du fait que, si les Américains déclenchaient une nouvelle bombe atomique sur le Japon, le Sanctuaire de Yoake serait brisé, et que le monde serait détruit. Pour empêcher le Japon et le monde de disparaître, il fallait capituler.
Kenji fut convaincu en voyant l’étendue des pouvoirs de cette femme.
Quand il se suicida, on retrouva sur lui un poème d’adieu dans sa poche : « Je n'ai rien à regretter maintenant que les sombres nuages ont disparu du règne de l'empereur ».
Le Portail infernal fut de son côté refermé, et la femme qui avait convaincu l’Empereur de capituler retourna à Atarashï Yoake. Elle s’appelle Reina Morimoto.
REINA MORIMOTO, LA MATRIARCHE DU CLAN MORIMOTO

Officiellement, Reina Morimoto est aujourd’hui la grande-sœur surdouée de Leona, et est celle qui dirige le clan. En réalité, Reina est une femme beaucoup plus ancienne, qui a porté bien des noms, et dont « Reina Morimoto » est le plus récent. Si son corps est très peu oriental, c’est parce qu’elle a choisi, lors de sa dernière réincarnation, de s’emparer du corps d’une Américaine venue au Japon dans la foulée de la Seconde Guerre Mondiale.
Reina est en réalité une femme bien plus ancienne, qui rencontra l’Empereur Jinmu. Elle était alors une Yuki-onna, soit une yokai ayant le pouvoir d’absorber la vie, et maîtrisant des pouvoirs liés au gel. Elle tenta de séduire Jinmu et de dévorer son âme, mais fut vaincue par ce dernier. Défaite, elle jura de le servir et de l’aimer. L’Empereur choisit de l’épargner, et bien lui en prit, car la Yuki-onna l’aida à retrouver la trace de Nagasunehiko, et à permettre de le sceller. La Yuki-onna joua pour cela le rôle d’une espionne en rejoignant un culte qui soutenait Nagasunehiko, et qui était dirigé par une Yama-uba, une sorcière qui servait les Grands Anciens. La yuko-onna s’empara du corps de la Yama-uba qui dirigeait cette secte, et manipula les autres prêtresses pour qu’elles se sacrifient en lui donnant leurs énergies vitales. Ce rituel permit ainsi à la yokai de devenir une sorcière, et elle accepta de payer sa dette à Jinmu en devenant la Yama-uba du Sanctuaire Yoake, et prit le nom de Morimoto.
Reina dédia son temple à la Déesse Benzaiten, l’une des Sept Divinités du Bonheur en hindouisme, la Déesse du savoir, de l'art et de la beauté, de l'éloquence, de la musique, de la littérature, des arts et des sciences, de la vertu et de la sagesse, de la prospérité et de la longévité, ainsi qu’une guerrière très puissante. Benzaiten est de fait liée à la Déesse Aphrodite.
Depuis lors, la sorcière a toujours vécu, en utilisant le rituel qu’elle avait appris pour se réincarner dans le corps d’une autre personne. Elle optait généralement pour sa propre descendance. Au sein des Morimoto, le rituel se développa donc, et perdura pendant des siècles et des siècles. Reina Morimoto se réincarna ainsi parmi les plus méritants de ses enfants, jusqu’à ce que sa progéniture soit totalement défaite lors de la Seconde Guerre Mondiale. Reina mit alors fin à cette tradition séculaire de son clan, et s’incarna dans le corps d’une Américaine, une certaine Kelly Thompson. Kelly était une infirmière américaine qui, lors de l’Incident Yoake, fut grièvement blessée. Reina lui offrit la possibilité de survivre en se liant à elle, en devenant son hôte. Kelly accepta.
En prenant possession d’un hôte qui n’était pas de son propre sang, le comportement de Reina modifia également. Elle renonça à l’idée de s’emparer du corps d’autres personnes. La Matriarche du clan eut deux enfants, à qui elle réserva chacun un traitement spécifique : Kurihara, et Leona, qu’elle conçut avec l’aide sa Déesse, Aphrodite.
Plus récemment, l’âme de Kelly en elle s’est réveillée en apprenant que l’une de ses petites-filles, la cosplayeuse Patricia Thompson, avait rejoint Atarashï Yoake…
KURIHARA MORIMOTO, LE PROVISEUR DU LYCÉE JINMU

Officiellement, Hurihara Morimoto est le dirigeant du clan Morimoto. C’est un homme influent au sein de la ville, qui est aussi le Proviseur du lycée Jinmu.
En vérité, Hurihara est le fils de Reina, mais, là où sa mère ne vieillit pas, lui a vieilli. Il est toutefois bel et bien le Proviseur du lycée, et a hérité de l’appétit sexuel féroce de sa mère. Kurihara est un homme distingué, bien éduqué, qui peut tout à fait donner l’illusion d’être quelqu’un de très sévère et de très autoritaire. Mais, sous son masque, c’est un homme très pervers, qui couche régulièrement avec ses élèves, ses collègues, et qui fera toujours tout pour le bien-être de sa famille et de son lycée.
LEONA MORIMOTO, LA PRÉSIDENTE DU CLUB SOCIAL
Officiellement, Leona est la petite-sœur de Reina Morimoto, et est la Présidente du premier club scolaire du lycée, le Club social. Toujours officiellement, elle est la fille de Kurihara.
En réalité, Leona a été conçue après Kurihara, et est plus âgée que l’apparence qu’elle donne. Elle a toutefois bénéficié d’un traitement spécial pour conserver sa jeunesse, ce qu’elle doit à un rituel réalisé par sa mère auprès de l’une des familles de Yoake servant fidèlement les Morimoto, les Takashiro. Reina lia Leona à la dernière des Takashiro, Hiroko. Le fait est que les deux femmes naquirent simultanément. Hiroko était ainsi dès la naissance liée à Leona. Reina réalisé sur Hiroko un rituel occulte consistant à la lier avec Leona à l’aide d’un démon que Reina invoqua. Le démon s’empara de la virginité de Hiroko, mais offrit à Hiroko la possibilité de rajeunir Leona en lui transférant l’énergie sexuelle qu’elle avait emmagasiné. Reina avait elle-même réalisé ce rituel sur elle-même pour ne plus avoir à prendre possession d’un autre esprit, ce qui était sans doute l’une des conséquences du fait d’avoir pris possession du corps de Kelly, une femme plus moralisatrice que Reina.
Leona, de son côté, grandit donc, et il fut décidé qu’elle restera lycéenne pendant de nombreuses années. Reina s’intéressait en effet beaucoup au lycée Jinmu, puisqu’il avait été bâti au-dessus de la prison de Nagasunehiko. Il était donc important que Leona gère secrètement le lycée avec l’aide de son « père », en réalité son frère, lequel est totalement soumis à sa sœur. Leona est ainsi la Morimoto la plus connue, car son rôle est de s’assurer que le club social de Jinmu continue à prospérer.
À ce propos, le Club social est le premier club historique du lycée. Quand le lycée fut construit après la guerre, il y avait beaucoup d’enfants orphelins. Un internat fut donc construit en même temps que le lycée, et le club social instauré pour offrir aux orphelins ou à ceux ayant perdu leurs parents ou leurs foyers un nouveau toit. Depuis lors, le Club social existe toujours, et vise ainsi à offrir à ses membres des rencontres, des contacts, pour assurer leur carrière professionnelle. En réalité, le Club social est la perpétuation de la manière dont Reina a toujours fonctionné. Les membres du Club sont destinés à devenir les esclaves des Morimoto, et à rejoindre de nombreux corps de métier par la suite en continuant à leur être fidèles. Le Club social est donc la pierre angulaire du vaste réseau que Reina tisse pour renforcer l’influence des Morimoto.
Leona, quant à elle, est aussi belle qu’impulsive. Elle a hérité des traits génétiques de sa mère, ce qui renforce leur apparence d’être des sœurs. Leona est extrêmement dominante, mais, tout comme Kurihara, elle est sexuellement insatiable. Elle sait qu’elle peut compter sur la protection de sa mère, même si Reina peut parfois se montrer assez cruelle à son encontre, en allant par exemple jusqu’à lui mettre une cage de chasteté électrifiée quand les excentricités de Leona se font trop remarquer.
Au sein du lycée, la plus grande rivale de Leona est une petite peste, Mélinda Warren. Une concurrente directe. Pour éviter une guerre entre les deux, Reina a imposé à Leona d’inviter Mélinda chez elles à chaque début d’année scolaire, afin qu’elles se répartissent dans la mesure du possible leur tableau de chasse.
LA SAINTE-ARCADIE

Siège central des Morimoto, la Sainte-Arcadie, ou l’Arcadie, est le manoir historique des Morimoto. Quantité de légendes circulent à son sujet. L’Arcadie fut là où Reina édifia le temple dédié à la Déesse Benzaiten, et où elle y adossa son manoir. Mais, lors de la Seconde Guerre Mondiale, le site fut intégralement détruit. Un manoir beaucoup plus moderne et d’inspiration occidentale fut édifié dessus, un palais gigantesque qui sert pour les réunions du Club social.
L’Arcadie abrite les Morimoto, mais sert aussi de lieux pour leurs vassaux, comme les Takashiro. Récemment, Reina a ouvert une chambre pour une jeune femme à qui elle a autorisé une concession sur une petite île afin d’y installer une centrale thermique, Ayumi Takamiya. L’Arcadie dispose également d’une suite spéciale dédiée aux membres de la famille impériale, qui s’appelle tout simplement la « Suite Impériale ».
L’Arcadie dispose enfin de profonds souterrains, des cryptes et des caves dont on dit qu’elles sont hantées, et qui abritaient d’anciennes geôles. C’est dans l’une de ces cryptes que Reina invoqua le démon qui permit de lier Leona à Hiroko Takashiro, et c’est dans ces cryptes que des rituels occultes ont souvent lieu. Il est plutôt déconseillé de s’y rendre sans autorisation, les cryptes abritant aussi le laboratoire secret des Morimoto, une installation futuriste où Reina se livre à ses expériences, parfois en compagnie de Leona, qui aime s’y rendre pour y voir ce que Reina fait… A fortiori si cela implique des mutations sexuelles, des tentacules ou des esclaves dont les performances sexuelles sont améliorées…
RPs
1°) Objet de convoitise [Nagatoro Hayase]
2°) Enslaved to the Core [Leon Redgrave] [Imaginarium]
3°) Liens de famille fusionnels [Ayumi Takamiya]
4°) Un dîner chez les Morimoto [Patricia Thompson]
5°) La preuve d'amour [Takashiro Hiroko]
6°) Pénétrer l'interdit [Balthazar Noël]