[P.S. : j’ai remonté jusqu’à la réponse de Nausica du 11 avril 2025. J’avais besoin de me remettre dedans et je me suis dis que ça ne ferait de mal à personne d’avoir un résumé de notre situation à tous les trois ! ;] ]
.
DONC PLACE AU RÉSUMÉ !

EASIFAT RAMLIA (la tempête de sable)
Quelque part dans le chemin menant au-dessous où les esclaves avaient fait trempette, Easifat Ramlia faisait face à Nausica. Le premier avait tenté d’enfermer la seconde dans un sarcophage de sable. Mais la contre-attaque à base d’acide avait fait échouer cette première tentative. Nausica avait alors sorti un pistolet pour lui tirer dessus.
Un tir qui lui serait fatal. Easifat Ramlia décède.

QAMAR (la lune)
Après que Nausica ait tiré sur Easifat Ramlia, elle avait débuté une conversation avec Qamar. Le but étant de savoir pourquoi ils étaient ici et ce qu’ils voulaient faire aux esclaves.
Qamar assiste au décès de son compagnon Easifat Ramlia. Comme s’il était hors d’atteinte de la dangerosité de Nausica, il ne se hâte jamais et tente de converser avec la meurtrière. Il n’a aucun problème à avouer qu’il travaille pour le Roi Rouge. Tout comme il n’a aucun scrupule à proposer que leur contrat soit racheté plus cher pour abandonner ou protéger les esclaves. Tout dépendra de Nausica.
La rousse range son épée et entame des négociations. Racheter le contrat de Qamar et des autres n’est pas possible. Elle n’a pas assez d’argent. Par contre, elle suppose que l’oasis où ils se trouvent tous doit dissimuler des trésors. La proposition est faite. Reste à savoir ce que la Lune en pensera.

QATIL (l’assassin)
Plus bas, Elwynn fait feu sur Qatil qui, d’une adresse folle, tranche la balle en plein vol. D’autres tirs suivent ? Elwynn, esclave de sa Maîtresse Nausica, combat parce qu’il faut combattre. Elle est seule contre deux adversaires. Contre Qatil et Dhahab. Et voilà qu’un corps-à-corps débute avec chacun une dague.
Les coups s’enchaînent. L’assassin apprend la façon de combattre de son ennemie. Elwynn survit. Mais survivra-t-elle encore longtemps alors que Qatil ressort la dague de son fourreau, maintenant ruisselante d’un poison ?
C’était inévitable. La dague empoisonnée de l’assassin parvient à lacérer le ventre d’Elwynn. C’est la fin pour l’elfe muette… Ou non ! Cette dernière, aussi surprise que son ennemi, découvre son sang être expulsé de la plaie. Le poison est rejeté et plus que cela, le sang devient armes de Rouge, manifestation de la magie du Sang. Même Elwynn est stupéfaite de voir les poignards de sang ruer sur Qatil.

DHAHAB (l’or)
En retrait, Dhahab se sera défendu contre les tirs d’Elwynn. Puis il aura laissé Qatil aller au corps-à-corps, dague sortie du fourreau. Ainsi, il n’est plus qu’une menace à l’arrière-plan. Ce qui lui convient très bien.
Dhahab laisse son compagnon assassin gérer seul la femme. Lui poursuit la descente en direction des esclaves qui semblent divisés dans leur décision. Ce n’est pas une armée. Et c’est un groupe d’autant plus compliqué à remettre sur les rails étant donné qu’il sort d’une orgie.
Sa progression est stoppée nette par le saiyanjin qui est venue jusqu’à lui et l’a attaqué. Les deux se relèvent après un roulé-boulé et se font face, révélant alors un adversaire de sexe féminin. Qui plus est, son visage est noirci et semble suinter d’or. Elle invoque ensuite une arme hybride entre la masse et le sablier puis repart à l’assaut.
L’affrontement se poursuit et Dhahab révèle une de ses bottes secrètes. Les coups encaissés par Gine laisse place à davantage que des hématomes : à de l’or précieux. La révélation indique que c’est une maladie. Et qu’au terme de ce combat, seule l’une des deux aura toujours liberté de mouvement tandis que l’autre sera à jamais devenue statue d’or.

ESCLAVES
Xeki distribue la potion du mystérieux savant à certains esclaves qui se transforment alors à la façon de Spartacus. L’objectif est de pouvoir tenir tête au groupe de quatre agresseurs qui descendent depuis tout en haut, là où le désert s’étend à perte de vue. En se rhabillant et s’armant, Qaye reprend son rôle de leadeuse pour préparer la défense.
De son côté, Spartacus désire une unique chose : se battre ! Fuir est inconcevable. Une stratégie que ne partage pas Gine qui, elle aussi va se battre. Non pour tuer mais pour les faire parler et apprendre comment ils ont été retrouvé.
Un court épisode éclate entre Kamiye, Spartacus et Gine. Kamiye se retrouve fesse par terre après ne pas avoir pu supporter le plat de la main de Spartacus qui explique qu’il l’aime bien, qu’il l’a protégé de nombreuses fois et qu’il reviendra pour le muscler. Gine, à regret de cette scène, n’intervient pas. Elle annonce qu’elle reviendra vite et s’envole vers un ennemi !
ET MAINTENANT LA SUITE !

EASIFAT RAMLIA (la tempête de sable)
MORT

QAMAR (la lune)
Le visage est songeur. Soit il réfléchit sérieusement à la proposition, soit il prend le temps de concevoir un nouveau plan. Quoiqu’il en soit, il n’émet pas d’onde agressive. Il ne semble vraiment pas déterminé à combattre.
Qamar :
« S’il y a effectivement un trésor quelque part, il serait judicieux de penser qu’il est protégé. Et quel serait mon intérêt de combattre cette créature gardienne au lieu de toi ? »
Un petit rictus joueur étire la moitié de son visage. Il ajoute ensuite l’air de rien, comme s’il n’y avait pas de menace :
Qamar :
« Il existe aussi un scénario dans lequel je commence par te tuer. Ensuite tous les esclaves. Et enfin cette créature gardienne. En finalité, j’obtiendrais alors la récompense du Roi Rouge additionné à celle bonus de cette oasis perdu. Donc, je te prie, avance quelques autres arguments pour t’en tirer de la façon dont tu le souhaites. »
Avec un tel charisme et une armure en or, il était à se demander si Qamar, dit la Lune, avait un réel besoin de davantage de richesse. Que pouvait faire un homme comme lui d’une colline d’or dans un désert où il y avait rien à des kilomètres carré à la ronde ? Peut-être était-ce un élément de raisonnement à prendre en compte pour les négociations.

QATIL (l’assassin)
Une main de l’assassin se tient le cœur tandis que l’autre est plaqué contre son cou.
Qatil :
« Je n’y crois pas… »
Les poignards de Sang s’étaient logés dans le corps de l’assassin. Pire, hébergeant son propre piège, il allait mourir empoisonné de sa botte secrète.
Qatil :
« Impensable… »
Il tomba à terre et se réfugia tout de suite sur le côté dans une position semblable à celle du fœtus. Cela pouvait s’expliquer par l’effet foudroyant du poison. La douleur agressait le système nerveux et le corps se protégeait comme il le pouvait. Même si c’était inefficace.
…
Sauf…qu’en réalité ? Qatil n’était pas décédé. Oui, les poignards de Sang avait lacéré sa peau et fait couler son propre sang. Mais il était un assassin et un qui avait survécu jusqu’à aujourd’hui. Il était donc expérimenté. Et il n’était pas fou. Pas au point de ne pas avoir d’antidote à son propre poison. Réfugier en position de fœtus, il avala le contenu du fiole. Et une deuxième. La première pour paralyser le poison. La seconde pour aider la cicatrisation.
Maintenant ? Il attendait qu’Elwynn fasse une erreur. Du genre fatale qui lui permettrait de l’assassiner d’une unique combinaison de coups. Il fallait simplement attendre et rester aux aguets. La patience était une force pour Qatil.

DHAHAB (l’or)
L’or suinte et coule sur les corps des deux adversaires. Et ce n’est pas pour déplaire à Spartacus qui est en tête d’une petite légion d’anciens esclaves transformés par le prodige de la potion.
Spartacus :
« Je pouvais pas rêver mieux ! Des femmes et de l’or ! J’aurai jamais pensé que les deux pourraient faire qu’un : grah ah ah ! Allez, les filles ! Tapez-vous sur la gueule. Moi je n’interviendrais pas. De toute façon, j’ai pas du tout envie de me frotter à ce genre d’adversaire vicieux. Il y en aurait pas un autre du type balèze dans le coin ? »
Dhahab observe les nouveaux adversaires. Sa masse à tête de sablier bien en main. Elle effectue quelques petits mouvements. Il apparait clairement que les trajectoires ne suivent pas les règles de la physique normale. Il y a des accélérations magiques. L’Or sait ce qu’elle fait. Son petit spectacle a pour but d’intimider. Avec sa gueule noire et d’or suintant, elle sait que beaucoup réfléchiront à deux fois avant de venir sur elle.
Dhahab :
« Allez. Finissons-en. »
Faisant un tour sur elle-même comme si elle allait envoyer sa masse, l’Or arrive à grande vitesse sur Gine. Dhahab aura utilisée la force de la rotation et de la magie au-dedans du sablier pour se propulser efficacement. Le reste est un assaut intensif et éreintant de coups enchaînés. Une technique qui aurait beaucoup plus au macho Spartacus si cela avait été accompli par un homme et sans usage de la magie.
Spartacus :
« T’inquiète pas, p’tit cul. Si tu finis en sculpture, je m’occuperais bien de Kamiye à ta place. Et puis, je t’emporterais pour que tu finisses chez moi. Tu seras un trophée sur lequel me branler encore et encore : grah ah ah ! »

ESCLAVES
Du côté des esclaves qui n’avaient pas à guerroyer, c’était une ambiance pesante. La peur s’était accrochée aux viscères d’un bon nombre. L’inaction était difficile à gérer. Il aurait été bien moins stressant de faire quelque chose. Quoi que ce soit. L’attente allait les tuer à petit feu…
Kamiye :
« Je ne veux pas mourir… » annonça Kamiye qui s’était rapprochée de Qaye.
Il regarda ensuite au loin, là où Gine s’était envolée.
Kamiye :
« Je ne veux pas qu’elle meurt non plus… »